Les travaux d'isolation ont la cote... mais jusqu'à quand ?

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Trop élevée la facture énergétique des Français ? 46% le pensent en tout cas et 80% déclarent vouloir la réduire selon le baromètre annuel de l'ADEME sur le comportement des ménages pour maitriser l'énergie dans leur logement. Ce qui expliquerait, selon l'ADEME, le niveau élevé des travaux d'efficacité énergétique engagés par les ménages (14.4% des Français interrogés en 2010). Les travaux d'isolation sont les plus fréquents : 80 % des ménages y ont recours. Les interventions les plus fréquentes concernent la pose de double vitrage (26% des travaux d'isolation), et l'isolation des toitures et combles (12%). Pour autant, il est peu probable que le prochain baromètre de l'ADEME confirme le succès de ces travaux. Financés en partie par le crédit d'impôt développement durable (84% des ménages), le coup de rabot envisagé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2012 pourrait freiner les ardeurs de certains. Notamment en ce qui concerne les dépenses de matériaux d'isolation, les plus impactées par ce rabot. Le taux du crédit passerait ainsi de 13 % cette année à 11% l'année prochaine (il était de 15 % pour l'isolation des fenêtres et de 25% pour l'isolation des murs et toitures en 2010). Sans compter que l'octroi du crédit d'impôt pour l'isolation des fenêtres en maisons individuelles serait conditionné au financement d'autres travaux.

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Les Français souhaitent aussi devenir propriétaires pour s'enrichir

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Selon une enquête du Crédit foncier, la volonté de réaliser une plus-value immobilière est davantage prise en compte par 64% des Français d'aujourd'hui. Ils étaient 48% dans les années 1980.

En matière d'achat immobilier, les Français seraient devenus plus opportunistes. C'est ce qui ressort d'une enquête du Crédit foncier publiée ce samedi par Le Parisien-Aujourd'hui en France, ce samedi. Selon cette étude, près des deux tiers des Français avancent la volonté de réaliser une plus-value immobilière au moment d'acheter un appartement. Il y a trente ans, ils étaient un peu moins de la moitié. «En 2010, 22% des acheteurs formulent leur intention de revendre dès que possible, contre 4,2% en 1980», a expliqué au journal Bruno Deletré, directeur général du Crédit foncier. La volonté de ne plus payer de loyer et la sécurité de toujours disposer d'un logement restent les principales motivations des primo-accédants quel les que soient les générations (plus de 90% des personnes interrogées). L'enquête a été réalisée auprès de quatre générations de primo-accédants (1620 personnes au total) ayant souscrit un prêt au Crédit foncier.
«Acheteurs plus opportunistes et stratégiques»

Pour le directeur général du Crédit foncier, la génération d'aujourd'hui est plus «stratège » que ses aînés qui pouvaient sans doute plus facilement acheter un bien de long terme. «Nous sommes face à des acheteurs plus opportunistes, qui se placent sur une option financière et stratégique», a-t-il poursuivi. Les acheteurs d'aujourd'hui qui ont subi un doublement des prix en dix ans sont plus attentifs à l'état du marché toujours selon cette enquête (75% contre 66% pour les acheteurs des années 2000) mais ne sont pas plus soucieux que les générations précédentes de se constituer un placement pour la retraite (en moyenne, entre 71% et 72% selon les générations).

Dans ce contexte de hausse des prix, les acheteurs d'aujourd'hui ressentent davantage de fierté de devenir propriétaires (67% contre 54% pour la génération 2000). La génération 2000, favorisée par un contexte économique favorable, se déclare «la plus satisfaite», les acheteurs des années 1990 se disent «raisonnables» et ceux des années 1980 mettent en avant les «sacrifices» consentis pour rembourser son emprunt.
 

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Impayés de loyer : 2 600€ en moyenne dans les zones tendues

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On en sait un peu plus sur les impayés de loyer, grâce à la dernière enquête réalisée et publiée par l'agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL). Bonne nouvelle pour les bailleurs : seuls 6 % des locataires en situation d'impayés interrogés considèrent que leur dette est liée au niveau trop élevé de leur loyer dès le départ. La plupart d'entre eux (70 %) font surtout état d'une baisse de leurs ressources augmentant considérablement leur taux d'effort pour payer leur loyer (près d'un locataire sur deux consacre ainsi 35% de son revenu au règlement du loyer hors charges, et jusqu'à 50% pour un quart d'entre eux). Bien sûr, c'est dans les secteurs où l'offre locative est la plus tendue (Ile-de-France, métropoles régionales, zones touristiques) que le montant moyen des impayé reste le plus élevé : 2600€ contre 1770€ dans les zones rurales. Quant aux bailleurs interrogés, ils gèrent eux-mêmes leurs biens dans 90% des cas et semblent méconnaitre les dispositifs susceptibles de limiter les impayés. De fait, seuls 35% bénéficient d'une caution solidaire ou utilisent une assurance locative et le versement des aides de la CAF par tiers payant n'est utilisé que par 40% des propriétaires alors que la majorité des locataires perçoivent une aide.

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La taxation des plus-values immobilières pourrait être assouplie

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Après le durcissement de la taxation des plus-values immobilières instauré début septembre, certains députés envisagent maintenant d'assouplir le mécanisme. Ils proposent de rétablir l'exonération des personnes qui, pour des raisons de mobilité professionnelle notamment, ne sont pas propriétaires du logement qu'elles occupent, et qui font une plus-value en vendant pour la première fois une résidence secondaire. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, avait déjà donné son feu vert le mois dernier, lors du débat sur le collectif budgétaire.

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Relative stabilité des prix des logements

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Les prix immobiliers ont très peu évolué au mois de septembre, avec des variations respectives de +0,09 % pour les appartements et de +0,40 % pour les maisons, selon l'indice PAP calculé chaque mois sur la base des transactions enregistrées par le groupe "De Particulier à Particulier" (pap.fr). Sur un an, la hausse des prix s'établit respectivement à +2,15 % et +4,53 %. Les taux de négociation sont en léger repli, passant en un mois de 4,27 % à 4,18 % pour les appartements et de 5,10 % à 5,01 % pour les maisons. Les délais moyens de transactions restent stables : il faut toujours en moyenne 5 semaines pour vendre un appartement et 7 semaines pour vendre une maison.

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Crédit immobilier : les taux s'orientent à la baisse

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Les taux des prêts immobiliers du secteur concurrentiel se sont établis en septembre 2011 à 3,89 % (hors assurance) en moyenne. Depuis le mois de juin, les taux sont restés quasiment stables, avec même un léger recul de 2 points en septembre. Pour le 5e mois consécutif, les taux s'établissent à leur niveau de l'été 2006. Entre novembre 2010 et mars 2011, les taux avaient progressé à un rythme de 10 points par mois, puis la hausse avait ralenti au 2e trimestre 2011 à 5 points. Dans ce contexte de baisse des taux, la part des prêts à taux variable recule pour le 3e mois consécutif pour s'établir à 3,6 % en septembre, contre 9,1 % au 2e trimestre 2011. Depuis juillet, la durée moyenne des prêts est en légère diminution. En septembre la durée moyenne des prêts s'est établie à 212 mois, contre 215 mois au 2e trimestre. Le coût du crédit suit la même tendance à la baisse. Il s'est ainsi établi à 3,83 années de revenus en septembre 2011, son niveau le plus bas depuis le début de l'année 2011. Après le pic constaté en juillet, l'indicateur de solvabilité est stabilisé à un haut niveau depuis 2 mois, grâce à la progression de l'apport personnel (+12,7 % en 2011, après +6 % en 2010).

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